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Fioulomètre : évolution du prix du fioul semaine 11 au 17 avril 2022

Publié le par Katelyne Pires dans Evolution du prix du fioul
évolution du prix du fioul analyse semaine du 11 avril 2022

Fioulometre tendance prix du fioul semaine du 11 avril 2022 – Cliquez pour agrandir

Le prix du fioul actuellement en baisse pourrait être plus instable cette semaine. Découvrez notre analyse hebdomadaire pour comprendre les facteurs d’évolution du prix et la tendance pour les prochains jours.

1. Le prix du fioul à ce jour

La moyenne nationale du prix du fioul est de 1479€ les 1 000 litres (1,479€/L) ce lundi 11 avril, soit 32 euros de moins que lundi dernier.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul :

DATE PRIX DU FIOUL POUR 1000L EVOLUTION
Aujourd’hui 1479 X
Semaine dernière 1511€ -32€
Mois dernier 1949€ -470€
Il y a un an 811€ +668€

Graphique du prix du fioul :

evolution du prix du fioul semaine du 11 avril 2022

Evolution du prix du fioul semaine du 11 avril 2022

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 11 avril 2022 :

Régions PRIX DU FIOUL POUR 1 000 L
Alsace 1385 €
Aquitaine 1507 €
Auvergne 1479 €
Basse-Normandie 1555 €
Bourgogne 1456 €
Bretagne 1471 €
Centre 1477 €
Champagne-Ardenne 1507 €
Franche-Comté 1454 €
Haute-Normandie 1475 €
Île-de-France 1455 €
Languedoc-Roussillon 1508 €
Limousin 1486 €
Lorraine 1512 €
Midi-Pyrénées 1499 €
Nord-Pas-de-Calais 1472 €
Pays-de-la-Loire 1468 €
Picardie 1469 €
Poitou-Charentes 1475 €
Provence-Alpes-Côte d’Azur 1462 €
Rhône-Alpes 1482 €

2. Analyse de l’évolution du prix du fioul

Le baril de Brent a commencé la semaine du 4 avril à 104 dollars pour baisser à 100 dollars ce début de semaine.

Nouvelles sanctions européennes contre la Russie visant l’énergie

Le prix du pétrole était en légère hausse jeudi suite aux nouvelles sanctions des Occidentaux contre la Russie.

Après la découverte de plus de 410 civils tués dans la région de Kiev, les représentants des Vingt-Sept ont décidé d’un embargo sur le charbon russe et de fermer les ports européens aux bateaux russes.

Cette mesure prise dans le cadre d’un 5e paquet de sanctions de l’UE contre Moscou est inédite puisque c’est la première fois que les Occidentaux s’attaquent au secteur énergétique russe, dont ils sont très dépendants. En effet, la Russie exporte 45% de charbon à l’Union Européenne soit un total 4 milliards d’euros par an. De plus, certains pays sont particulièrement dépendants de cette énergie comme l’Allemagne et la Pologne qui l’importe pour leur production d’électricité. Cet embargo devrait entrer en application début août. Pour le moment, aucune sanction sur le gaz et le pétrole n’a été décidée.

Les membres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vont puiser 60 millions de barils tirés dans leur réserve d’urgence

Malgré la 5ème vague de sanctions à l’encontre de la Russie, le marché reste attentif à la promesse des pays développés membres de l’AIE de libérer 60 millions de barils dans leurs réserves d’urgence. Cette promesse fait suite à la décision du président des Etats-Unis, Joe Biden de puiser 180 millions de barils supplémentaires sur les six prochains mois, à partir de mai. Ces réserves permettraient ainsi de stabiliser le marché après la guerre en Ukraine. Jamais une telle quantité n’avait été puisée depuis la création de l’AIE en 1974. Si ces initiatives ont entraîné une diminution du prix du pétrole, elles ne seraient pas suffisantes pour combler le déficit russe.

Les raffineurs d’État chinois se détournent du pétrole venant de Russie

Les entreprises d’Etat ont pris la décision de se tenir à l’écart des cargaisons Russe pour le mois prochain. Jusqu’ici la Chine a acheté aux compagnies russes 1 600 000 barils par jour en moyenne. Ces raffineurs continuent ainsi d’honorer leur contrat existant mais évitent d’en conclure de nouveaux. Ces derniers ne veulent pas être perçus comme des entreprises soutenant la Russie en important des volumes supplémentaires de pétrole. Par exemple, l’entreprise publique Sinopec, la plus grande compagnie pétrolière d’Asie, CNOOC, PetroChina ou encore Sinochem ont décidé de se détourner du pétrole russe pour les chargements de mai.

Confinement à Shangaï suite à la redrudescence des cas COVID-19

Le prix du baril reculait vendredi en raison des craintes concernant la demande chinoise suite à la flambée des cas COVID-19 entrainant le premier confinement à Shangaï. Plus de 26 millions d’habitants ont l’interdiction de sortir de chez eux depuis ce samedi. Le confinement à Shanghai qui est le premier pays consommateur de pétrole au monde pénalise lourdement la demande d’or noir. La Chine n’avait pas pris de telles mesures depuis le confinement au printemps 2020 à Wuhan, le berceau de l’épidémie du COVID-19.

L’Iran a retrouvé sa capacité de production d’avant sanctions

L’Iran retrouve sa capacité de production pétrolière d’avant les sanctions imposées par Donald Trump en 2018 soit environ 3,8 millions de barils par jour. Cependant le pays ne peut toujours pas exporter suite aux sanctions réimposées par Washington.

3. Météo de la semaine

Après le coup de froid hivernal du début du mois d’avril, les températures remonteront pour rejoindre les normales de saison. Ce début de semaine sera marquée par une grande douceur avec le retour du soleil. Dès le milieu de semaine, le temps se dégradera progressivement par l’ouest et le sud avec des pluies.

Résumé :  Le prix du fioul hésite entre d’un côté nouvelles sanctions occidentales contre la Russie sur l’embargo de charbon et d’un autre côté la libération des réserves stratégiques de pétrole des membres de l’Agence internationale de l’énergie ainsi que le confinement à Shangaï pénalisant la demande.

 

A la semaine prochaine pour un nouveau point sur le prix et l’actualité du fioul !


Sources et détails :

-Sauf indication contraire, les prix du fioul sont indiqués pour du fioul ordinaire, en moyenne nationale sur fioulreduc.com.
-La tendance des prix du fioul est donnée à titre indicatif par FioulReduc en fonction de l’analyse des marchés du pétrole, ainsi que des prévisions sur la demande.  

Commentaires
WEBER

Etant en retraite depuis plus de 3 ans, je n’ai pas encore toucher un chèque énergie, bien que j’habite à Strasbourg. Je gagne moins de 1600 € par mois.


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