Fioulomètre semaine du 21 juillet 2025 : légère baisse du prix du fioul

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Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 21 juillet 2025.

1. Prix du fioul le 21 juillet 2025 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire s’établit à 1 122€ les 1 000 litres (1,122 € /L) ce lundi 21 juillet 2025, soit 7 euros de moins que lundi dernier.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 21 juillet 2025

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 21 juillet

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 21 juillet 2025 :

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus seulement par litre en moyenne, le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleure protection de votre équipement. En choisissant du fioul supérieur vous pouvez alors réaliser des économies sur votre facture de chauffage à long terme car vous aurez besoin de moins de fioul pour vous chauffer.

2. Analyse et tendance du prix du fioul

Analyse du prix du fioul semaine du 14 juillet 2025

Le prix du fioul a légèrement baissé, dans un marché du pétrole plus hésitant.

Lundi 14 juillet le pétrole a débuté la journée à la hausse en raison d’une possible déclaration de Trump sur la Russie suite à l’intensification des frappes russes sur l’Ukraine et d’impasse diplomatique. Puis les cours ont baissé en milieu de journée, dans un marché plombé par la guerre commerciale avec les tensions commerciales entre les Etats-Unis et l’UE. En effet, les Etats-Unis pourraient imposer des droits de douane de 30% sur les produits européens dès le 1er août. Cela a renforcé les craintes d’une croissance économique mondiale affaiblie et d’une demande insuffisante par rapport à l’offre. En réponse, la Commission européenne a proposé lundi aux 27 pays de l’Union européenne des représailles possibles à hauteur de 72 milliards d’euros en cas d’application par les États-Unis des taxes douanières. Enfin, les Etats-Unis ont précisé que les sanctions contre la Russie, des surtaxes indirectes de 100% s’appliquant aux pays achetant des produits russes, ne devraient pas entrer en vigueur avant 50 jours, en cas d’absence d’accord avec l’Ukraine.

Mardi 15 juillet les cours du pétrole ont continué à baisser, plombés par l’absence de nouvelles sanctions de la part des Etats-Unis contre le pétrole russe et les craintes d’une offre trop abondante par rapport à la demande.

Mercredi 16 juillet la baisse s’est poursuivie en raison de la crainte d’une demande insuffisante à cause des droits de douane. En effet, à part le Royaume-Uni, le Vietnam et l’Indonésie, de nombreux pays, notamment la Chine, premier importateur de pétrole au monde, et l’Union européenne sont encore sous la menace de droits de douane importants à partir du 1er août et ne sont pas parvenus à des accords commerciaux avec les Etats-Unis. De plus, malgré un recul plus marqué qu’attendu des stocks américains de brut, la demande d’essence et la demande de diesel ont diminué.

Tendance du prix du fioul pour la semaine du 21 juillet 2025

Le prix du fioul pourrait augmenter cette semaine, suivant un cours du pétrole plus instable.

Jeudi 17 juillet le pétrole a légèrement augmenté en raison de l’optimisme sur l’état de la demande après plusieurs indicateurs jugés rassurants sur l’état de santé de l’économie américaine. De plus, l’inflation et l’ultimatum de Donald Trump à la Russie ont également soutenu les prix. Pour rappel, la Russie est le deuxième exportateur de pétrole derrière l’Arabie Saoudite et l’Inde et la Chine sont ses principaux acheteurs de pétrole.

Vendredi 18 juillet les cours ont hésité. En début de journée le pétrole évoluait à la hausse, dans un marché rassuré par l’état de l’économie américaine et poussé par les inquiétudes sur la production du Kurdistan irakien après des attaques de drones. De plus, l’Union européenne a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, ciblant le pétrole russe. Selon des sources diplomatiques, ce paquet de sanctions prévoit notamment un abaissement du prix maximal d’achat du baril de pétrole brut russe à un peu plus de 45 dollars, contre 60 dollars jusqu’à présent. Néanmoins, la Russie a mis en place un système d’échange de pétrole parallèle pour contourner les services maritimes occidentaux, ce qui lui permet de continuer à exporter son pétrole malgré les sanctions. Mais en fin de journée les inquiétudes sur la demande ont repris le dessus sur les primes de risque géopolitique.