Fioulomètre semaine du 16 juin 2025 : forte hausse du prix du fioul

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Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 16 juin 2025.

1. Prix du fioul le 16 juin 2025 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire s’établit à 1 033€ les 1 000 litres (1,033 € /L) ce lundi 9 juin 2025, soit 2 euros de moins seulement que lundi dernier et 93 euros de moins qu’il y a un an à la même période.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 16 juin 2025

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 16 juin

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 16 juin 2025 :

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus seulement par litre en moyenne, le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleure protection de votre équipement. En choisissant du fioul supérieur vous pouvez alors réaliser des économies sur votre facture de chauffage à long terme car vous aurez besoin de moins de fioul pour vous chauffer.

2. Analyse et tendance du prix du fioul

Analyse du prix du fioul semaine du 9 juin 2025

Le prix du fioul a fortement augmenté, suivant le cours du pétrole.

Lundi 9 juin les prix du pétrole ont progressé, soutenus par les nouvelles discussions entre les Etats-Unis et la Chine visant à prolonger la trêve dans leur guerre commerciale, ainsi que les perspectives de hausse de la demande en été. Le marché est également resté attentif aux négociations sur le nucléaire iranien qui butent toujours sur la question de l’enrichissement d’uranium. En effet, les États-Unis exigent que l’Iran y renonce totalement, alors que l’Iran considère cette demande comme non-négociable.

Mardi 10 juin les cours du pétrole étaient plus instables. Le prix a évolué en légère hausse en début de journée avec l’optimisme sur les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. De plus, l’Iran a annoncé lundi qu’il soumettra prochainement aux États-Unis sa propre proposition pour un potentiel accord sur son programme nucléaire. En fin de journée le pétrole a reculé, dans un marché prudent au deuxième jour du nouveau cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et la Chine.

Mercredi 11 juin le pétrole a fortement grimpé, suite à un accord de principe sur un « cadre général » dans les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Des tensions géopolitiques en Irak ont également soutenu les cours. De plus, les investisseurs sont assez sceptiques quant à la signature d’un accord sur le nucléaire iranien, ce qui a crée des tensions. En effet, les États-Unis ont annoncé mercredi avoir déplacé une partie de leur personnel au Moyen-Orient après la menace de Téhéran de frapper leurs bases militaires en cas de conflit consécutif à un échec des négociations. L’Iran pourrait également provoquer la fermeture du détroit d’Ormuz, ce qui pourrait affecter jusqu’à 20% des flux pétroliers mondiaux. L’agence de sécurité maritime britannique (UKTMO) a alors lancé un avertissement au secteur maritime concernant un risque accru dans le golfe Persique, le golfe d’Oman et le détroit d’Ormuz. Enfin, les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis ont enregistré une baisse plus importante qu’attendu.

Tendance du prix du fioul pour la semaine du 16 juin 2025

Le prix du fioul pourrait continuer à grimper cette semaine, en raison d’un pétrole très tendu.

Jeudi 12 juin les prix du pétrole sont retombés. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté une résolution condamnant Téhéran pour « non-respect » de ses obligations nucléaires De son côté, l’Iran a déclaré qu’il allait construire un nouveau site d’enrichissement d’uranium.

Vendredi 13 juin les cours ont bondi, en raison des craintes de perturbations de la production et de l’acheminement du pétrole, avec l’escalade militaire entre Israël et l’Iran. En effet, un tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole provient du Moyen-Orient. Même si pour l’instant, il n’y a pas eu de perturbation et qu’aucune installation pétrolière n’a été touchée, l’Iran, neuvième producteur mondial, pourrait par exemple cibler des pétroliers transportant du pétrole destiné aux États-Unis. De plus, le pays borde notamment le détroit d’Ormuz, par lequel environ 20 millions de barils de pétrole sont transportés chaque jour. Si l’Iran bloque ce passage, cela pourrait alors provoquer de fortes perturbations sur l’offre et faire grimper les prix à des niveaux très élevés. Le Brent, référence du pétrole a alors atteint 75 dollars le baril, son niveau le plus haut depuis trois mois.