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Baromètre mensuel évolution du prix du fioul mars 2024

Publié le par Emmeline Guiragossian dans Baromètre mensuel des prix du fioul
Mis à jour le
évolution du prix du fioul mensuel mars 2024

Le prix du fioul est reparti à la baisse en mars. Découvrez notre analyse mensuelle : prix, facteurs d’évolution, bilan du marché et du secteur.

Focus sur le prix du fioul au mois de mars 2024

La moyenne mensuelle du prix du fioul domestique au mois de mars sur fioulreduc s’établit à 1 224€ (1,224/L) pour 1000 litres, soit 31 euros de moins qu’en février.

Evolution hebdomadaire de la moyenne nationale du prix du fioul au mois de mars sur fioulreduc :

DATEPRIX POUR 1000LEvolution par rapport à la semaine précédente
04/03/20241232€-9€
11/03/20241225€-7€
18/03/20241221€-4€
25/03/2024
1215€-6€

prix indicatif pour 1 000 litres de fioul ordinaire

  • Dates où le prix du fioul a été le plus élevé en mars : 01/03/2024 et 05/03/2024 = 1233€
  • Date où le prix du fioul a été le plus bas en mars : 28/03/2024 = 1213€

Moyenne mensuelle du prix du fioul par région en mars 2024 sur fioulreduc :

RégionsMoyenne mensuelle mars 2024 (prix pour 1000L)Evolution par rapport au mois dernier
Auvergne-Rhône Alpes1224€-23€
Bourgogne-Franche-Comté1203€-37€
Bretagne1208€-30€
Centre-Val de Loire
1218€-33€
Grand Est
1235€-34€
Hauts-de-France
1222€-32€
Ile-de-France
1201€-42€
Normandie
1224€-32€
Nouvelle-Aquitaine
1239€-28€
Occitanie
1243€-27€
Pays de la Loire
1210€-33€
Provence-Alpes Côtes d’Azur
1212€-22€
 
Prix du fioul par régions de France en mars 2024

Analyse mensuelle de l’évolution du prix du fioul au mois de mars 2024

Le prix du fioul a baissé légèrement tout au long du mois de mars, suivant l’évolution du cours du pétrole.

Les facteurs de baisse du pétrole

Tout d’abord, le marché s’est inquiété d’une offre de pétrole trop abondante, notamment par les pays hors OPEP+, qui réunit les pays de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) et dix partenaires. En effet, les Etats-Unis produisent à un niveau proche de leur record absolu. D’autres pays ont également augmenté leur production, comme le Guyana ou encore le Venezuela.

De plus, les stocks de pétrole brut et de produits raffinés, dont l’essence, ont augmenté aux Etats-Unis, reflétant la baisse de la demande. Cela est due également à la remise en route progressive des raffineries américaines après une période de maintenance.

Les retards éventuels dans les réductions de taux de la Fed (banque centrale américaine) ont également pesé sur les prix. En effet, la Fed a laissé son taux directeur inchangé pour la cinquième fois consécutive, même si elle a annoncé prévoir de procéder à trois baisses d’ici la fin de l’année.

Enfin, la reprise économique chinoise toujours trop lente a aussi pesé sur les prix.

Des facteurs haussiers qui ont empêché les prix de chuter

Quelques facteurs haussiers ont néanmoins maintenu un certain niveau de prix.

Tout d’abord, huit pays de l’OPEP+ ont annoncé début mars prolonger leurs coupes de production au deuxième trimestre. Il s’agit de l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, l’Algérie, le Kazakhstan, ou encore Oman. Cependant, cette annonce était très attendue par le marché qui l’avait déjà pris en compte, ce qui a limité les effets. De plus, les analystes doutent du respect des quotas décidés par le groupe. En effet, certains membres sont connus pour dépasser les quotas fixés.

De plus, le marché était toujours préoccupé par les tensions géopolitiques mondiales toujours présentes. En effet, la multiplication des attaques de drones par l’Ukraine sur les infrastructures énergétiques russes ont perturbé l’offre du pays. L’attaque terroriste au cours du mois à Moscou revendiquée par l’Etat islamique a accentué les tensions. Du côté du Moyen-Orient, la situation est restée critique même si pour le moment les tensions dans la région n’ont pas entraîné de réelles perturbations sur l’approvisionnement. En effet, les attaques des rebelles houthis se sont multipliées contre la marine marchande au large des côtes du Yémen et la situation est toujours très tendue dans la bande de Gaza.

Enfin, l’OPEP et l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) ont légèrement relevé leur estimation de demande pour 2024 et revu à la hausse les perspectives économiques pour l’année. Le marché craint alors un déséquilibre entre l’offre et la demande en 2024.

Demande et activité du secteur fioul en mars 2024

En mars, 68% des personnes qui ont décidé de réaliser leur achat de fioul sur fioulreduc ont choisi la livraison sous 5 jours, soit 4% de plus qu’en février. Les délais de livraison en 3 jours représentent 18% des commandes, soit 1% de moins que le mois précédent, et les livraisons de fioul en 24h sont de 14%, soit 3% de moins. Cela s’explique par un besoin moins urgent de fioul à l’approche de la fin de la période de chauffe.

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Sources :
-Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC)
-Analyses fioulreduc à valeur indicative


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