Pour déterminer l’efficience d’une chaudière fioul, le terme de rendement est utilisé. Cet indicateur permet de déterminer l’énergie dont la chaudière est capable de produire en fonction de sa consommation. Simple à comprendre, cet indicateur cache pourtant de nombreuses caractéristiques techniques.
En préambule, il est important de différencier le rendement nominal du rendement saisonnier. Alors que le premier se définit lorsque la chaudière est en état de fonctionnement (quand le brûleur est en fonction), le second est un résultat global calculé sur une saison de chauffe. Une formule mathématique permet de calculer les rendements nominaux et saisonniers.
Ainsi, le rapport de la puissance utile de la chaudière par la puissance contenue dans le combustible donne comme résultat le rendement nominal, appelé également rendement utile. Tandis que le rapport saisonnier se calcule en divisant l’énergie transmise à l’eau par l’énergie contenue dans le combustible durant une période définie.
Malheureusement, seuls les fabricants peuvent déterminer le rendement exact d’une chaudière. En effet, les différentes mesures doivent être effectuées dans des conditions d’exploitation précises et identiques entre les chaudières. Les multiples réglages de la chaudière, du brûleur et de la température d’eau doivent être similaires afin d’établir des comparaisons rationnelles.
Telle la consommation énergétique affichée sur un équipement électroménager, le rendement d’une chaudière est indiqué par le fabricant. Exprimé en pourcentage, il permet de déterminer l’efficacité de la chaudière. Ainsi, ce critère est essentiel à vérifier lors de l’achat d’une nouvelle chaudière. Plus le pourcentage est élevé, plus la chaudière est efficace. Dès lors que le rendement est meilleur, le confort de chauffage est augmenté et la facture de combustible diminuée. Notez que le rendement des chaudières à fioul varie entre 75 % et 95 %.